Votre siège désigne votre stabilité en selle et votre capacité à diriger le cheval par votre contact avec la selle. Améliorer votre assise est la prochaine étape pour devenir un meilleur cavalier, car vous cesserez de compter sur les rênes pour votre équilibre et votre sécurité et commencerez à compter sur le contact que vous avez avec votre cheval via votre assise.
Quels sont les moyens d’améliorer votre assise sur un cheval ? Voici 10 conseils simples qui m’ont permis d’améliorer mon assise :
- Ressentez les mouvements du cheval
- Permettez à votre siège de bouger avec le mouvement du cheval
- apprenez à donner des aides à votre cheval par le biais de votre siège
- Montez votre cheval sans utiliser les rênes
- Misez sur l’équilibre plutôt que sur la prise
- Enroulez vos jambes autour du cheval
- Concentrez votre poids dans les étriers
- Montez votre cheval à cru
- Trouvez le rythme des allures de votre cheval.
- N’oubliez pas de respirer lorsque vous montez à cheval.
Grâce à une meilleure assise, vous vous sentirez plus équilibré et plus sûr de vous sur votre cheval. Cela vous ouvrira une toute nouvelle gamme de techniques d’entraînement et de progrès à apprendre. L’amélioration de votre selle ne se fera pas comme par magie du jour au lendemain ; il faut des mois et des années pour maîtriser une selle correcte. Ces conseils vous aideront à vous diriger dans la bonne direction et amélioreront votre capacité à monter à cheval.
Table Des Matières
Conseil 1 : Ressentir les mouvements du cheval
La première chose que vous devez faire pour améliorer votre siège d’équitation est de sentir les mouvements de votre cheval. Familiarisez-vous avec la façon dont le corps de votre cheval se déplace dans les différentes allures. Lorsque vous êtes sur le cheval, prenez un moment pour vous concentrer sur chaque jambe du cheval et sur ce que vous sentez faire à chaque jambe lorsque vous êtes assis sur la selle. Apprendre à être conscient des différentes parties mobiles du cheval vous aidera à ressentir les mouvements du cheval.
Un excellent exercice pour mettre en pratique cette astuce consiste à demander à quelqu’un de donner de la longe à votre cheval pendant que vous êtes en selle. Demandez à un cavalier expérimenté, de préférence votre instructeur, de vous aider. Il contrôlera le cheval, de sorte que vous n’aurez pas à vous soucier d’autre chose que de sentir les mouvements de votre cheval.
Pendant que votre ami fait tourner votre cheval, fermez les yeux. Cela limitera vos distractions et vous permettra de vous concentrer sur les mouvements de votre cheval. Apprenez à ressentir le rythme de chaque allure ; comment le trot est un rythme 1-2 et le galop un rythme 1-2-3. Sentez comment votre cheval se propulse vers l’avant à partir de son arrière-train et comment il s’équilibre entre les transitions.
C’est un excellent exercice à faire pour les cavaliers débutants. Si vous êtes un cavalier timide, cela vous aidera à apprendre à faire confiance à votre cheval. Si vous êtes un cavalier très déséquilibré, cet exercice vous aidera à apprendre les rythmes de l’équitation.
Conseil 2 : Laissez votre siège bouger avec le mouvement du cheval
La plupart des cavaliers débutants s’assoient de manière rigide sur la selle, sans savoir que leur siège peut bouger en fonction des mouvements du cheval. Lorsque vous êtes assis de manière rigide sur la selle, votre siège ne peut pas servir d’amortisseur aux rebonds de l’équitation. Les cavaliers qui sont assis de manière rigide sur la selle auront du mal à garder leurs fesses sur la selle, notamment au trot assis.
Un cavalier qui est assis de manière rigide sur la selle ne permet pas à son cheval de pousser dans ses mouvements comme il pourrait le faire avec un cavalier qui utilise son siège correctement. Si vous êtes assis de manière rigide sur la selle, les mouvements du cheval seront réduits au minimum et il ne fera probablement aucun effort pour se pousser en avant comme il le devrait.
Dans le premier conseil, vous avez pratiqué un exercice qui vous a permis de ressentir les mouvements très spécifiques du cheval sous la selle. Vous avez senti qu’au trot, les hanches du cheval se balancent d’un côté à l’autre. Vous vous êtes également familiarisé avec les battements et les rythmes qui accompagnent chaque allure. L’étape suivante pour améliorer votre assise consiste à permettre à votre assise de bouger avec le mouvement du cheval.
Il ne s’agit plus de rester assis de manière rigide sur la selle, mais de laisser vos hanches suivre le mouvement du cheval. Au début, vous aurez peut-être l’impression de ne pas être naturel, comme si vous bougiez trop, mais bientôt, vous aurez l’impression de ne faire qu’un avec le cheval et ses mouvements. Essayez de faire votre trot assis en déplaçant vos hanches en fonction de l’allure du cheval. Il sera probablement beaucoup plus facile de garder les fesses sur la selle qu’auparavant.
Permettre à votre siège de se déplacer avec le mouvement du cheval aidera à pousser votre cheval dans ses allures, rendant chaque allure plus grande et plus fluide. Cela élimine les restrictions du dos de votre cheval et lui permet de se déplacer plus librement.
Conseil 3 : Apprenez à aider votre cheval en vous asseyant
Une fois que vous avez appris à laisser votre siège suivre les mouvements du cheval, il est temps de commencer à intégrer votre capacité à utiliser votre siège dans les ordres que vous donnez à votre cheval. En utilisant vos signaux de siège en corrélation avec la pression des jambes et des rênes, vous obtiendrez des réponses plus fluides de votre cheval.
La chose la plus facile à demander à votre cheval en utilisant votre siège est d’allonger sa foulée. Pour cela, il suffit de suivre son mouvement avec votre siège. Si vous voulez qu’il allonge encore plus sa foulée, vous pouvez anticiper son mouvement et ajouter un peu de poussée avec votre siège.
La prochaine chose que vous pouvez faire est de demander à votre cheval de raccourcir sa foulée ou de s’arrêter. Pour ce faire, ralentissez ou arrêtez complètement votre position. L’arrêt de votre siège bloquera les mouvements du cheval, ce qui l’incitera à s’arrêter.
Si vous pratiquez suffisamment ces exercices, vous arriverez à contrôler la vitesse et la longueur des foulées de votre cheval simplement en utilisant votre siège. Ces exercices ne sont qu’un début. Tout ce que vous demandez à votre cheval a une corrélation avec le siège, qu’il s’agisse de s’arrêter, d’aller ou de suivre latéralement, utiliser correctement votre siège aidera le cheval à comprendre ce que vous lui demandez.
Conseil 4 : Montez votre cheval sans utiliser les rênes
Une fois que vous vous êtes exercé à faire allonger et raccourcir la foulée de votre cheval en utilisant votre siège, il est temps de voir si cela fonctionne vraiment. Demandez à un ami expérimenté d’attacher votre cheval pendant que vous montez. À partir de là, lâchez vos rênes et mettez vos mains derrière votre dos. La seule chose sur laquelle vous devez compter pour contrôler la vitesse de votre cheval est votre siège.
Pendant cet exercice, pratiquez les transitions entre les allures, c’est-à-dire demandez à votre cheval d’allonger et de raccourcir sa foulée dans la même allure. Non seulement cela vous aidera à améliorer votre assise, mais cela apprendra également à votre cheval à répondre à vos signaux d’assise.
Cet exercice est idéal pour les cavaliers débutants, car il montre que vous n’avez pas besoin de vous fier autant aux rênes. Il peut être facile de ne pas tenir compte de la nécessité des rênes. En réalité, de nombreux cavaliers comptent sur la pression entre la bouche du cheval et les rênes pour assurer leur équilibre, ce qui signifie que la bouche du cheval est constamment sollicitée. Lorsque vous apprendrez à utiliser votre siège, vos mains deviendront plus douces puisque vous n’aurez plus besoin de compter sur cette pression.
Lorsque je monte à cheval, je note toujours mentalement que j’essaie de ralentir mon cheval avec mon siège avant de commencer à le solliciter avec les rênes. Cela me permet non seulement d’établir le rythme que je veux que mon cheval adopte, mais aussi de faire comprendre au cheval qu’il doit répondre à mon siège.
Conseil 5 : Misez sur l’équilibre plutôt que sur la prise en main
Les cavaliers qui ont une bonne assise s’appuient sur l’équilibre plutôt que sur la prise pour rester sur le cheval. Si vous agrippez votre cheval avec vos cuisses ou vos genoux, vous vous privez de la possibilité d’utiliser et de déplacer votre selle, ce qui limitera la capacité de votre cheval à se porter correctement.
Lorsque vous saisissez votre cheval avec vos genoux, vous compromettez votre capacité à enrouler vos jambes autour du cheval. Cela signifie que si le cheval se met à ruer, il est plus que probable que vous tombiez. En serrant votre cheval, vous adoptez une mauvaise posture et une mauvaise position ; vous pouvez également donner l’impression à votre cheval que vous êtes tendu, ce qui peut en retour rendre votre cheval tendu.
Il vaut mieux être en équilibre sur votre cheval que de le saisir par la jambe. Un bon équilibre vous permettra de déplacer votre siège avec le cheval. Votre corps sera souple et détendu au lieu d’être tendu et rigide.
Avoir de l’équilibre en équitation signifie que votre poids est réparti de manière égale entre vos deux étriers et votre siège. Votre équilibre ne doit pas dépendre de la traction des rênes ou de l’agrippement des genoux, mais plutôt de votre centre de gravité sur votre cheval.
Lorsque vous êtes à cheval, prenez un moment pour évaluer votre équilibre. Votre assise est-elle équilibrée sur le dos du cheval, ou avez-vous tendance à mettre plus de poids d’un côté ? Avez-vous la même pression et le même poids sur chaque étrier, ou avez-vous tendance à vous appuyer davantage sur l’un d’eux ? Si vous lâchez vos rênes, votre assise reste-t-elle la même ? Ce sont toutes des questions à se poser pour améliorer votre assise.
Conseil 6 : Enroulez vos jambes autour du cheval
Il est facile de poser vos jambes sur les côtés de votre cheval et de poursuivre votre promenade ; cependant, la bonne position d’équitation exige que vous enrouliez vos jambes autour du canon du cheval plutôt que de laisser vos jambes pendre. Le fait d’enrouler vos jambes autour du cheval garantit les points de contact corrects que votre jambe doit avoir avec le cheval.
Si vous n’enroulez pas vos jambes autour du cheval, votre cuisse et votre genou s’agripperont trop au cheval et votre jambe inférieure ne sera pas en contact avec le flanc du cheval. Cela peut également entraîner un balancement de votre jambe inférieure d’avant en arrière, ce qui vous fera basculer vers l’avant de la selle.
Lorsque vous enroulez vos jambes autour de votre cheval, votre cuisse et votre genou sont relâchés et votre jambe inférieure repose sur le flanc du cheval. Cela vous aidera à garder vos fesses dans la selle et votre poids dans vos talons. Cela vous aidera également à maintenir la position correcte de votre talon formant une ligne droite vers votre épaule.
Enrouler vos jambes autour de votre cheval vous donnera une assise plus sûre. Si votre cheval devait décoller ou ruer, vous aurez maintenant quelque chose à quoi vous accrocher avec vos jambes au lieu de vous contenter d’agripper le cheval avec vos genoux.
Conseil 7 : Concentrez votre poids dans les étriers
Il peut être facile de perdre le sens de l’orientation de votre poids lorsque vous faites de l’équitation. Si vous pincez le cheval avec votre genou, votre poids ne pourra pas tomber sur votre talon, comme il le devrait. Lorsque vous pincez le cheval avec votre genou, votre siège bascule vers l’avant au-dessus du garrot du cheval, et c’est là que votre poids tombe également.
Pensez-y, la selle a été créée pour faciliter la répartition du poids du cavalier sur le dos du cheval ; vous voulez donc que votre poids soit sur le dos plutôt que sur le garrot du cheval. Lorsque vous enroulez vos jambes autour de votre cheval et que vous concentrez votre poids sur vos talons, cela vous aidera à avoir un siège plus profond et à vous asseoir correctement sur le dos du cheval.
Le fait de concentrer votre poids de manière égale dans les deux étriers vous donnera un centre d’équilibre même si votre cheval décide de se montrer timide ou de s’emballer. En revanche, si vous mettez votre poids dans un étrier plus que dans l’autre, la répartition de votre poids n’est pas bonne et vous allez probablement tomber.
Le fait de mettre votre poids dans les talons vous aidera à vous redresser, à vous asseoir profondément et à garder votre jambe inférieure immobile. Apprenez à être plus conscient de l’endroit où votre poids tombe lorsque vous montez pour vous aider à vous souvenir de diriger votre poids vers vos talons.
Conseil 8 : Montez à cru sur votre cheval
Nombreux sont les cavaliers qui rêvent de galoper à cru dans un grand champ, le vent dans les cheveux, alors que toutes leurs craintes disparaissent. En réalité, ce rêve exige beaucoup d’équilibre de la part du cavalier. Monter à cru enlève toutes les choses matérielles sur lesquelles vous comptez pour trouver l’équilibre et vous laisse uniquement avec votre siège.
Monter à cru est un excellent moyen d’améliorer votre assise. Comme il n’y a pas de selle, vous pouvez ressentir les mouvements du cheval de manière beaucoup plus naturelle. Cela vous oblige presque à déplacer votre siège avec les battements du cheval. L’équitation à cru est également un excellent moyen de reconnaître les muscles que vous devez utiliser pour monter correctement.
L’équitation sans selle nécessite une assise profonde, car il n’est pas possible de monter correctement dans une position plus avancée, à moins de s’agripper avec les cuisses et les genoux. Lorsque vous montez à cru, vous devez vous asseoir profondément, le dos droit et les jambes entourant le cheval. Cela vous aidera à maîtriser la position correcte lorsque vous remettrez la selle.
Conseil 9 : Trouvez le rythme des allures de votre cheval
Comment faire en sorte que votre cheval engage son arrière-train | Equine Helper
Trouver le rythme des allures de votre cheval vous aidera à mieux utiliser votre siège pour lui indiquer d’allonger ou de raccourcir sa foulée. Trouver le rythme des allures de votre cheval signifie que vous pouvez anticiper le prochain battement à venir et contrôler chaque battement du cheval. Il est important de se rappeler que c’est vous qui devez contrôler le rythme des allures.
Lorsque vous pouvez anticiper le rythme des allures de votre cheval, vous pouvez le modifier. Un bon exercice pour apprendre cela est de commencer par faire trotter votre cheval autour du ring au trot posté. Ce que vous allez demander à votre cheval, c’est de raccourcir sa foulée.
Vous demandez à votre cheval de raccourcir sa foulée en postant plus lentement. Cela signifie que vous pouvez avoir l’impression d’être en décalage avec le rythme initial du trot ; cependant, vous remarquerez que votre cheval ajustera la longueur de ses foulées pour s’adapter au rythme que vous définissez.
Si vous avez du mal à définir un nouveau rythme par rapport au rythme que votre cheval a déjà défini, essayez de compter votre rythme à voix haute. Cela vous aidera à garder la trace de votre écriture et à préciser le rythme que vous souhaitez.
Conseil 10 : N’oubliez pas de respirer pendant l’équitation
Ce point est souvent négligé, mais il est aussi très important. Je suis moi-même coupable de retenir ma respiration pendant l’équitation ; je peux me retrouver à bout de souffle après un parcours de saut ou une épreuve de dressage. C’est quelque chose que la plupart des cavaliers font sans même y penser.
Le problème quand on retient sa respiration, c’est que plus on oublie d’expirer, plus on est tendu. Essayez ; retenez votre respiration et remarquez qu’au fur et à mesure que les secondes passent, vous pouvez sentir vos muscles se contracter. Cela vous fera vous courber et basculer vers l’avant au lieu de rester centré sur votre cheval.
Si vous ne respirez pas, votre cheval peut très probablement sentir que vous vous crispez sur la selle. Il sera lui aussi tendu, car il se nourrit de votre langage corporel. Une respiration profonde et rythmée aidera votre corps à rester souple et vos fesses à rester en selle.
Le monde de l’équitation est vaste ; il peut sembler qu’il y a tellement de choses à apprendre que vous ne pourrez jamais tout saisir. N’ayez crainte ! Ce qui est formidable avec l’équitation, c’est que tout le monde continue d’apprendre, même les professionnels. Il y a toujours quelque chose à améliorer ou à approfondir.
Apprendre à améliorer votre assise présente de nombreux avantages, l’un d’entre eux étant qu’une bonne assise aidera votre cheval à mieux se porter. Pour qu’un cheval se porte correctement, il faut notamment qu’il engage son arrière-train.